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Fairy Tales

Découvrez mon travail thématique sur les contes de fées. Réalisé dans le cadre d'un cours universitaire à Saint Francis University, Pennsylvanie.

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lundi 27 mai 2013

Louie Bruyère, écrivain en herbe : « J’ai l’angoisse de ne pas créer »

C’est sous son nom de plume, Louie Bruyère, que Diané, étudiant en 3e année de licence LEA espagnol, publie ses premiers fanzines. Ce jeune homme de 25 ans se définit avant tout comme un écrivain avant d’être étudiant. « Je me concentre principalement sur mes livres », confie-t-il.

Crédit Photo: Coralie Pierre

De ses premiers écrits, il n’en a que les souvenirs de sa mère. « J’avais 9 ans, en 1997 et je vivais au Congo. J’écrivais alors mon journal sur mes journées en tant que réfugié de la guerre civile qui sévissait alors. J’ai depuis perdu ces écrits, mais je rêve de les réécrire ! »

Il était une fois, Le palais des songes

Des rêves, Louie en a plein la tête. Car le jeune homme n’a jamais cessé d’écrire depuis ses 9 ans et voudrait désormais trouver un éditeur pour le publier. En septembre 2009, Louie Bruyère se lance dans l’écriture de fanzines, ces magazines japonais qui racontent des histoires de fiction.
« À l’époque du merveilleux, il existait un continent nommé Belle-erys ». C’est ainsi que débuteLe Palais des songes, le tome 1 d’une longue série imaginé par Louie. L’univers fantastique dans lequel Louie Bruyère nous plonge est peuplé de fées et de créatures.
« C’est l’histoire d’un héros qui se fait attaquer par une créature et qui s’échappe du monde des cauchemars. Pour s’en sortir, le héros cherche son fée ». Lorsqu’il raconte son histoire, Louie est animé par la passion. Il invente même un système politique nouveau, propre au monde qu’il a créé. « Je suis partie d’une utopie, puis je l’ai complexifiée ». Son écriture est inspirée de ses modèles, Francis Scott Fitzgerald, Benjamin Button, Tolkien ou encore J.K Rowling, même s’il cherche toujours à innover.

Le Tome 1 disponible à Sauramp et Ikoku grâce à l’autofinancement

Pour l’heure, c’est le système D qui permet à Louie d’être lu. Il finance lui-même l’impression de ses exemplaires et les mets en emprunts dans les librairies de Montpellier. À Sauramp ou Ikoku, les fanzines de Louie peuvent être lus sur place ou empruntés sous un système de caution de 1€. Seul le Tome 1 est disponible avec ce système. Un tome 1 qui se compose de 20 chapitres, soit 400 à 500 pages ! « Je ne peux pas publier tous les tomes d’un coup, cela me reviendrait très cher. J’espère trouver des financements pour faire évoluer la formule, voire trouver un éditeur ». Pourtant, Louie en est à l’écriture du 5e Tome !

« La touche effacer de l’ordinateur est maléfique », Louie Bruyère

Pour l’écriture de ces tomes, Louie est resté à la vieille école : du papier et un stylo.

samedi 20 avril 2013

Arbre de Vie Universal au secours des chats errants de la Réunion


Marie David, présidente de l’association réunionnaise Arbre de vie Universal fonde cette association en 2008 pour que les nombreux chats errants et maltraités de l’île trouvent un refuge. Ce phénomène de maltraitance qui gangrène l’île et l’association tente tant bien que mal d’y répondre.

Crédit photo: Marie-Charline

Arbre de vie Universal recueille plus de 200 chats
« Les pratiques sur l’île envers les animaux sont de véritables actes de cruauté. Mais tout cela reste caché, nié même pour ne pas nuire au tourisme ». Marie David sauve des animaux depuis 13 ans déjà. En 2008, elle fonde sur ses propres deniers l’association Arbre de vie universal qui lui permet de multiplier les actions sur le terrain. Alors que la majorité des associations de l’île se consacre à la protection des chiens, l’association qu’elle fonde se spécialise dans le sauvetage et le recueillement de chats. « Les SPA du Nord et du Sud accueillent des chats, mais ils n’en prennent jamais plus de 20. Alors qu’Arbre de vie Universal recueille près de 200 chats.»

Maltraitance animale sur l’île de la Réunion : un fléau ignoré des pouvoirs publics


L’île de la Réunion, très prisée des touristes, est aussi le théâtre de maltraitances animales depuis de nombreuses années. Les chiens et chats errants se multiplient de manière incontrôlée dans les rues de l’île et les associations de protection animale ne savent plus où donner de la tête pour tenter d’enrayer le problème.
Crédit Photo: Marie-Charline

Des maltraitances animalières courantes
Comme sur de nombreuses autres îles, le rapport à l’animal sur l’île de la Réunion ne fonctionne pas comme en France métropolitaine. Les « chiens sonnettes » passent leur vie attachés à une corde et ne servent qu’à alerter leur propriétaire de l’arrivée de quelqu’un à proximité de la maison.

vendredi 5 avril 2013

Passer son permis à Montpellier : patience et richesse sont de mise


À Montpellier, les taux de réussites du permis de conduire sont 2% plus élevés qu’à une échelle nationale. Les candidats préfèrent prendre quelques heures supplémentaires que de devoir repasser leur permis une seconde fois car les délais peuvent atteindre 78 jours et que le budget alloué au permis pèse lourd dans le portefeuille des étudiants.


« Relève un peu ton embrayage, va un peu moins vite et fais tes contrôles dans ton rétroviseur. » Lunette de soleil sur le nez, Nejjari Bouchra, gérante de l’auto-école Pasteur, 8 boulevard Louis Blanc, forme avec calme et pédagogie François, qui en est à sa 21ème heure de conduite. 

mercredi 13 février 2013

Carnaval des Gueux : Montpellier au rythme des percussions pour Mardi gras


Carnaval est toujours un rendez-vous du mois de février à ne pas manquer pour les jeunes Montpelliérains. Ils étaient près de 600 à célébrer Mardi gras, ce mardi 12 février.
Crédit photo: Coline Chavaroche
« Le carnaval, ça s’organise tout seul ! » indique Joséphine à la tête du cortège. Ambiance festive en ce mardi 12 février aussi appelé Mardi gras. Le rendez-vous du Carnaval des Gueux était fixé à 19 h au Peyrou. Malgré la nuit déjà tombée, les inconditionnels du carnaval, tous de couleurs vêtus, sont au rendez-vous. Le temps clément permet aux carnavaliers à se remuer au son de l’entraînante batucada, batterie de percussion traditionnelle, venue tout droit du Brésil.

lundi 14 janvier 2013

La faculté de pharmacie se mobilise : marche blanche en l’honneur de Charlotte, tuée par un chauffard ivre

Crédit photo : Coline CHAVAROCHE. Près d'un millier d'étudiants se sont réunis devant la faculté de pharmacie vendredi 11 janvier 2013, en hommage à Charlotte


« On ne connaissait pas Charlotte, mais on est très choquées, on a tenu à venir lui rendre hommage ». Ikram et Yasmin, toutes deux étudiantes en Faculté de pharmacie, ont revêtu leur blouse blanche ce vendredi 11 janvier, pour soutenir la famille de Charlotte.
Charlotte, 18 ans décède sous le coup d’une voiture qui la percute, phare éteint à vive allure aux alentours de 5h45, le 22 décembre dernier. La jeune fille rentrait de boîte lorsque un chauffard alcoolisé et sans permis lui ôte la vie. «  Ce qui nous choque le plus, c’est ce geste, ce qui s’est passé, le fait qu’on n’ait pas pu la sauver. Et puis, ça c’est passé juste en face de la faculté de pharmacie » témoignent les deux jeunes étudiantes Yasmin et Ikram.
14h. Les blouses blanches des étudiants de pharmacie se mêlent parmi les Montpelliérains, venus soutenir la famille de Charlotte et lui rendre hommage. Les visages sont graves, l’heure est au recueillement.

Coralie Pierre

Devenir prêtre, ces jeunes Tarnais qui sautent le pas


À l’heure de la crise des vocations, les jeunes volontaires pour devenir prêtres se comptent sur les doigts de la main, dans le Tarn comme ailleurs. Convaincus d’être appelés par le Christ pour faire le lien avec les fidèles, ces jeunes n’en restent pas moins des étudiants comme les autres.
Crédit photo : Coralie Pierre- Eglise Saint Louis (Albinque) de Castres (81)
« Faire des études de prêtre, c’est un peu comme faire des études de médecine. » De fait, la comparaison avancée par Jean-Baptiste Crépin, jeune séminariste de 22 ans est pertinente puisqu’il faut compter sept années d’études au séminaire pour être ordonné prêtre. Sébastien Diancoff, jeune prêtre de 42 ans sur Castres, replonge dans ses années de séminaire ,terminées six ans auparavant.

Coralie Pierre

lundi 7 janvier 2013

Région: les voeux de Christian Bourquin sous le signe de la jeunesse


Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussilon (PS) présentait ses vœux mercredi soir lors d’une cérémonie accueillant plus de 5 000 personnes. L’occasion bien sûr d’écouter le discours du président, mais aussi de profiter des petits fours et boissons à volonté confectionnés et servis par les apprentis et lycéens des vingt CFA et établissements professionnels des cinq départements de la région.

Crédit photo: Mathilde Roux. Les élèves du Lycée Georges Frêche Montpellier.
« Offrons à notre jeunesse la vision d’un avenir meilleur », le slogan trône sur l’immense banderole qui accueille, depuis l’extérieur, les convives. La vaste salle du parc des expositions de Montpellier, toute de rouge vêtue, est bordée de buffets où l’on se bat pour un petit four après avoir prêté oreille attentive aux propos du Président de la région, Christian Bourquin.

Coralie Pierre et Mathilde Roux

samedi 5 janvier 2013

La Ligue contre le cancer collecte vos téléphones portables, radiographies et cartouches d’encre


Si vous gardez précieusement vos cartouches d’imprimantes, vos vieilles radiographies argentiques et vos vieux téléphones dans une boîte, c’est le moment de faire une bonne action pour la Ligue contre le cancer. Ghislaine Guelorget, bénévole et responsable de la collecte, a lancé cet ambitieux projet dans l’Hérault afin de récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Élodie Malbeck, stagiaire en communication sur le projet de collecte, précise : « Cette action cible uniquement l’Hérault et les fonds collectés restent dans l’Hérault pour la recherche ou servent aux personnes malades de la région. »

Crédit photo : Elodie Malbeck. Elodie Malbeck présente les urnes de collectes des téléphones et cartouches d’encres, présentes dans les principales mairies de l’Hérault.

Déposez vos cartouches et téléphones dans votre mairie

La mise en place de cette collecte demande beaucoup d’investissement à Ghislaine et Elodie : « Nous faisons des tournées dans toutes les mairies du département de l’Hérault pour la collecte des téléphones et des cartouches d’imprimantes. Nous leur proposons de placer des urnes et des affiches pour la collecte. Pour les radiographies, ce sont les centres de radiologies et quelques pharmacies dans les villes de plus petite taille, qui les collectent. » explique Élodie Malbeck.
Si les principales mairies adhèrent au concept, quelques récalcitrants restent à convaincre.

Coralie Pierre

mercredi 2 janvier 2013

Camille, future professionnelle en activité physique adaptée à l’heure de la crise

Camille, 22 ans et étudiante en Master 2 activités physiques adaptées à l’Université Paul Sabatier à Toulouse en a bientôt terminé avec les études. Elle réalise un parcours universitaire sans faute. Un bac S en poche, Camille se renseigne sur les formations STAPS. « J’ai voulu passer les concours vétérinaires pendant ma première année, c’était un vieux rêve d’enfant. Quand j’ai compris que ce serait trop ambitieux, je me suis réorientée vers la licence APA pour devenir professionnelle en activité physique adaptée aux personnes handicapées. » souligne Camille sans l’ombre d’un regret. « J’ai travaillé en maison de retraite et en CLIS où je donnais des cours de sport à des enfants défavorisés. » Mais ce sont deux stages en hôpital psychiatrique qui enthousiasmeront la jeune étudiante originaire de Lautrec (81). 


Crédit photo : Coralie Pierre. Camille Couchet, étudiante en Master 2 Activités physiques adaptées à la prévention en santé publique

« Les patients comprennent tout ce qu’on leur dit, les entraînements sont donc plus variés. Il arrive que certains aient des hallucinations, mais je ne me sens jamais en danger. » insiste Camille.
Malgré son bac +5, la jeune femme laisse transparaître ses doutes : « Je ne me sens pas prête à entrer dans la vie active. J’ai l’impression que mon master ne me donne pas toutes les compétences requises à un niveau de cadre. » 

Coralie Pierre

dimanche 25 novembre 2012

Tout est bon dans le déchet : Déméter redonne vie à nos poubelles





« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». La phrase, empruntée au chimiste Lavoisier, résonne comme un leitmotiv dans la bouche d’Alex Arnal, responsable de la société SMTVD [1] qui exploite le centre Déméter de la CAM sur l’agglomération de Montpellier.
Casque, gilet et couvre-chaussure sont de rigueur sur le site. La radio diffuse au volume maximum Anastasia et Jean-Jacques Goldman, faisant presque oublier le brouhaha incessant des machines.

Les ouvriers, majoritairement des hommes, trient les matériaux qui arrivent en vrac sur un tapis roulant. Tous sont équipés de masques et de gants. Pourtant, l’odeur sur le site n’est en rien dérangeante, mais trier les poubelles jaunes peut s’avérer dangereux. Un ouvrier, une boîte en plastique remplie de seringues usagées entre ses mains déplore : « C’est probablement quelqu’un qui est sous assistance médicale et qui a cru bien faire en mettant cette boîte de plastique pleine de seringues à la poubelle jaune. ». Pourtant, le danger est réel. « Une à deux fois par an, il y a des cas de piqûre de nos employés par ces seringues usagées. L’ouvrier est immédiatement envoyé aux urgences et subit un suivi médical pendant trois mois. » précise Alex Arnal qui assiste, désolé, à la scène.

Coralie Pierre

samedi 24 novembre 2012

« Les éco-organismes, c’est l’avenir de la filière déchets » soutient Gilles Cromière


Tout le monde le connaît, le petit logo recyclage d’éco-emballages. Et pour cause, le tout premier éco-organisme de France a vu le jour il y a 20 ans déjà. Mais au fait, c’est quoi un éco-organisme ?


Éco-emballage, pionner des éco-organismes
Encadré par la loi REP, l’éco-organisme gère des déchets qui nécessitent un recyclage spécifique et travaille en amont avec les entreprises, pour faciliter le recyclage des emballages de leurs produits. Gilles Cromières, responsable du service bureau d’études de la région Languedoc-Roussillon àVéolia, étudie chaque appel d’offre lancé par les éco-organismes et tente d’y répondre au mieux, en respectant le cahier des charges imposé par la structure. « Notre travail à Véolia, c’est de s’assurer que la revalorisation des déchets imposée par la loi REP, fondatrice pour tout le secteur, soit effective. Nous organisons la mise en logistique du recyclage. » précise Gilles Cromières.
Zoom sur Écosystème
Ces dernières années, des éco-organismes fleurissent et révolutionnent toute la filière du tri. De l’éco-organisme spécialisé dans les ampoules usagées, à ceux qui se consacrent aux mobiliers, tous ont pour objectif de fédérer les acteurs d’un secteur autour d’une participation financière destinée au recyclage.

Coralie Pierre

jeudi 8 novembre 2012

« Le New Jersey plus violemment touché que New-York » - Edward Biemer


Crédit Photo: The Associated Press
À l’heure où tous les yeux sont rivés sur l’Amérique avec la réélection de Barack Obama, Sandy se ferait presque oubliée. Pourtant, les conséquences de l’ouragan surnommé Frankestorm sont encore dans tous les esprits. Un jeune étudiant Edwar Biemer, habitant de Great Meadows dans le New Jersey, témoigne.
Haut Courant : Vous avez subi de plein fouet l’ouragan Sandy. Comment vous êtes-vous préparé à cette catastrophe naturelle ?
Crédit photo: Edward Biemer
Edward Biemer : Ma famille et moi nous sommes préparés en achetant 24 packs de bouteille d’eau, de la nourriture non périssable, des générateurs et des glacières. On a fait surtout des réserves d’eau potable pour la cuisine et l’hygiène. En fait, on s’est équipé en cas de panne d’électricité. On a fait les achats deux jours avant la ruée et ils ont très vite été en rupture de stock sur les produits de consommation courante.

H.C. : Selon vous, l’ouragan a-t-il été suffisamment annoncé ?
E.B : Je pense que ça a été annoncé suffisamment à l’avance. Nous étions bien préparés. Mais pour les personnes modestes, c’était plus difficile de se préparer et d’évacuer.
H.C. : Avez-vous été gravement touché par l’ouragan ?



Coralie Pierre

mardi 16 octobre 2012

Paris et le désert français

Crédit photo: (cc) Monica Arellano-Ongpin

Erwan Gaucher a publié un article le 30 août dernier dressant un constat effarant : « La France n’a (quasiment) plus de quotidiens nationaux ».
Titre un brin provocateur, pourtant les chiffres de diffusion fournis par les quotidiens sont incontestables : Le MondeLe Figaro et Libération font environ 50% de leurs ventes en Ile-de-France. Alors, certes, la moitié pour une seule région, c’est un pourcentage énorme. Ces résultats sous-entendraient que les provinciaux n’achètent pas les quotidiens nationaux. Honte à eux. La presse écrite meurt à cause des Toulousains, des Lyonnais, des Marseillais, des Montpelliérains… Les ventes du Monde en Languedoc-Roussillon ne représentent que 2,8%, et respectivement 0,7% pour la Champagne-Ardenne et la Franche-Comté.

Pourtant, si la moitié des ventes revient à l’Ile-de-France, l’autre moitié, logiquement, revient à la province. Il s’agirait donc de comprendre pourquoi un quotidien se vend mieux à Paris que dans le reste de la France. Erwann Gaucher, journaliste, ne s’arrête d’ailleurs pas aux simples constatations et établit une liste d’hypothèses expliquant le pourquoi du comment dans l’article qui figure sur son site officiel. Peut être est-ce dû à la demi-journée de décalage entre la sortie du Monde à Paris et dans le reste de la France ? Ou serait-ce parce que les lecteurs provinciaux ne s’intéressent pas aux sujets mis en avant par les quotidiens nationaux contrairement à ceux de L’Equipe ? (Seulement 17,5% des ventes de l’Equipe se font en Ile-de-France.) Et si le microcosme élitiste parisien, incluant des journalistes, ne se fermait pas autant sur ce douillet cocon de la ville lumière, et partait à l’aventure, en "grand reporter", explorer le fin fond de l’Ardèche et le trou Tarnais, les gens se sentiraient probablement à nouveau connectés à leurs journaux.
L’actualité nationale ne doit pas se concentrer uniquement sur Paris. Si la PQR (Presse quotidienne régionale) a son rôle à jouer en Province, il ne faudrait pas que les nationaux se déchargent de leur rôle. Pour exemple, tout le monde s’accorde à dire que les évènements récents à Marseille méritent l’attention de nos quotidiens parisiens. Mais ne serait-il pas nécessaire que les grandes métropoles françaises soient investies par les journalistes de quotidiens nationaux sur le long terme ? Une nation ne se résume pas à sa capitale.

Coralie Pierre